Super chassis, moteur envoûtant, mon choix dans la catégorie routière sportive
Allez, on va finir la journée par une routière. Une esthétique sans risque, un bon gros moulbif bien plein, ça doit le faire.
Plus que la VFR (mon choix dans la catégorie jusqu’à présent) ? Eh bien oui ! Si on veut du confort et du sport, la Sprint est dlabaaalle approved ! Ils assurent bien avec leur 1050 les gars de Triumph. 
Tableau de bord archi complet, joli, intuitif et agréable à lire. Les rétros sont bien lisibles, les commodos à la Triumph (classiques sans appel de phare *), les leviers réglables. La position est sur l’avant sans que ça ne me semble fatiguant. La selle est super confortable et le réservoir très ergonomique. On se sent vite chez soi.
Le look est pas mal dans l’ensemble, y’a que le cul que je trouve perfectible, à pas grand chose il aurait pu être très bien.
En dynamique la boite se fait oublier et le chassis semble permettre une prise d’angle plus d’honorable.
Il y a un peu de poids à emmener mais bon, c’est sûr qu’en descendant de la R1 ou du CB... Le frein avant est bien puissant, ne se déclenche pas après un temps mort comme sur la Speed Triple. L’arrière est un peu dur mais présent malgré tout. En bref rien de particulier à noter. 
Non, ce qui fait vraiment la force de la Sprint c’est son trois cylindres. Oui, il est linéaire, oui, il était bridé, mais quel charme, quel couple, quelle patate !
Il pousse crescendo à partir de 3000 sans passer de cap et envoie du lourd dans les tours. Impossible de sentir le bridage (pourtant elle l’était). Il a une façon bien à lui de râler, de racler en prenant ses tours qui est vraiment envoûtante.
Pareil à la deccélération où on se régale de ses pétaradements. Elle se dresse facilement en première (mais moins que la Speed) en coupant/remettant, les amateurs apprécieront. Je n’y suis toutefois pas arrivé en seconde. Il n’y a que des à -coups à la réouverture des gazs qui m’a géné.
C’était moins présent sur la deuxième Sprint disponible à l’essai.
Un chassis facile, une garde au sol plus que bonne, un moteur qui envoi comme il faut, tout ce qu’il faut pour se faire plaisir. Un poids un peu plus faible n’aurait pas été pour déplaire,
mais elle reste plus légère qu’une ZX-12R ou Hayabusa. Je crois que si on désire une routière sportive il ne faut pas chercher plus loin.
* En fait sur les modèles de série l’appel de phare est existant. Le modèle essayé ne l’avait pas et la Rocket III (de série ou non) ne l’a pas non plus.