Y’a bon Zaberg

JPEG J’ai connu Gregoir31 lors d’une balade faite par le VTSC. Alors en TLR le mec avait sorti les peintures de guerre. Accélérations de cochon sur le gras-mouillé et freinages de trappeur il y est pas arrivé de suite mais il a fini par se mettre au tas. Commentaire de l’intéressé sortant du fossé : "Je savais que j’allais m’y mettre mais je pensais pas si tôt." ENORME.
Bref. Habitant dans la compagne du nord Toulousain il roule maintenant en Husaberg. Mais on ne change pas un amateur de bicylindre et ce n’est donc pas un mais deux monos qui attendent sagement dans son garage (dégotés pour 1500 euros chacun !). Un p’tit FE 501 pour l’enduro et un p’tit 400 en 17 pouces pour les routes du coin. Un SC1 devant et un D207 de 8 ans d’age derrière "pour la glisse". Et un disque qui va bien.
JPEG Mmm, une p’tite Husa SM, ça doit être pas trop mal comme engin... Dis, tu m’la prètes, hein, dis, copaing ? Hé ben vi, il m’l’a prète ! Et sur les routes qui vont bien en plus. Comme tout "vrai" SM, il est dépouillé qu’il en peut plus. Clignos, rétros, klaxon, tableau de bord, béquille latérale ne font pas parti de son vocabulaire. Mais contre toute attente il est affublé d’un démarreur !! Qui marche en plus. Enfin, parfois. Y’a même des semblant de commodos mais j’ai pas trop compris l’utilité.
Bref hop me voila dessus. Connasse, comme la selle est fine ! Et pis ferme aussi mais il me faudra quand même quelques bornes pour que mon cul confirme. Hou, pis le frein avant est bien violent (en descendant de la H2 ). Et l’arrière un peu "sec" avec une pédale complètement rentrée, vraiment dure à choper à moins d’avoir des canards comme parents. L’embrayage est tout gentil et la boite nickel, juste le point mort qui fait son difficile, ce qui, doublé d’un sélecteur réglé trop haut, n’arrangeait rien. Faut dire que c’est une enduro à la base donc le frein est rentré pour qu’on ne l’actionne pas connement en réception d’un saut et le sélecteur haut placé pour pouvoir s’en servir avec des bottes de ski d’enduro.
JPEG Le chassis, qui semblait pourtant un peu souple à l’arrêt, s’est fait complètement oublier en roulant. Les routes avaient beau tourner elles ne semblaient jamais assez serrées pour la zaberg qui avalaient les courbes sans y penser. Outre le chassis l’autre bonne surprise était le moteur, certe un peu juste en bas mais avec une super allonge et une linéarité qui lui donnait une bonne grosse plage d’utilisation. Linéarité qui lui permet d’ailleurs d’être bien saine en wheeling, avec une levée progressive. Par contre elle m’a semblé tanguer assez rapidement et je ne suis pas arrivé à la lever en deux (aux gazs, mais je n’ai pas beaucoup essayé ).
L’absence de compteur / compte-tours ne génait pas pour bien s’en servir, le rupteur semblait suffisament haut et si elle cogne en bas ça n’avait rien de violent. Ce qu’il m’aurait fallu pour un gros coup de coeur ça aurait été un peu de senti de piston. Là c’était quasi-absent, ou alors bas dans les tours. Bon, le moteur n’est pas fadasse pour autant et on a du mal à réaliser que ce n’est qu’un 400 ! Avec le chassis on a un combo génial pour le tartinage et ils m’ont régalé. Toutefois, le plaisir était inversement proportionnel à la taille des courbes : moins ça pif et ça paf, moins on se marre ! Et même si le 400 marche du feu de Dieu et sort probablement une cinquantaine de bourrins (j’ai lu 54 ch !), j’étais un peu trop souvent ouvert en grand...
JPEG Les impressions en descendant de la FE restent quand même bien positives. Le moteur m’a impressionné pour un 400 et je l’ai senti fiable (même si c’est assez difficile à décrire). On peut se servir de cette moto pour un usage routier à condition de ne pas radiner sur l’entretien et de savoir accepter quelques caprices. Par exemple lorsqu’on est allé la sortir du garage il a d’abord fallu refermer le carter d’allumage (2ème photo) car ce dernier à tendance à prendre l’humidité et à griller au bout de quelques mois si on ne l’aère pas !
Pour le reste la conso est d’environ 7,5 litres aux 100 en tartinant. Par contre c’est du "sans filet", on n’a pas de réserve. Le bruit en pot d’origine est sympa, les vibrations ne m’ont pas géné (en descendant de la H2 ). Le moteur m’a semblé à l’aise sur route et s’il n’y avait pas un zeste de puissance manquant je n’aurais pas grand chose à redire. D’ailleurs prévoyant de me prendre un 660 SMC l’an prochain je me suis demandé si une FSE 650 ne le ferait pas mieux. Mais l’entretien supérieur de la FSE et surtout les sensations que je préfère sur la SMC m’ont rendu à la raison...

NOM

HUSABERG FE 400 E (Enduro)

Cadre

Simple berceau dédoublé en acier

Type

Monocylindre à refroidissement liquide

Empattement, Chasse

1490 mm, angle de ?°

Distribution

4 soupapes simple ACT

Suspension avant

Fourche inversée WP 48 mm, débattement 295 mm

Cylindrée

399 cm3 (92 x 60,1 mm)

Suspension arrière

Mono amortisseur WP, débattement 320 mm

Puissance

 ? ch à - tr/min, ? mkg à - tr/min

Frein avant

Simple disque 260 mm, étrier 2 pistons juxtaposés

Rapport volumétrique

12 : 1, rupteur à ? tr/min

Frein arrière

Simple disque 220 mm

Alimentation

Carburateur Dellorto 38 mm

Pneus

Enduro en 90/90 21 AV, 140/80 18 AR

Lubrification

Carter humide

Hauteur de selle

930 mm

Embrayage

Multidisque en bain d’huile, boite 6 vitesses

Réservoir

9 litres sans réserve

Vitesse max chrono

 ? km/h

Poids à sec

109,8 kg

Transmission secondaire

Par chaîne

PRIX 2002

Aucune idée
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