Etat des lieus. Selle super confortable, un peu comme celle de la Tiger 955i. Tableau de bord vieillot, mais je suis en train d’essayer l’ancier modèle, à carbus. Le bouchon de réservoir n’est pas sur charnière.
Le levier de frein est réglable et les commodos classiques. La hauteur de selle se montre limite, mes jambes étant assez écartées (et c’est “vache”ment pire en roulant).
Contact. Le starter se rétracte automatiquement. On arrive à entendre l’embrayage lorsque l’on prends son levier. Première. Qui claque. On doit mener la moto sur un filet de gaz jusqu’à 2000 tr/min. Après, elle se révèle très souple et le moteur enchanteur.
Il racle un peu à bas régime tout en tractant vigoureusement jusqu’à 5500 tr/min, où le souffle s’accélère. Ce n’est que vers 8000 tr/min qu’on sent qu’il faut monter un rapport (il y en a que 5). Les coups de piston étant de plus bien présents sans être génants, rien ne manque donc à ce twin. Elle s’est même cabrée en ouvrant d’un coup en première !
Dommage que la bête soit lourde, qu’est ce que ça doit pulser sur la VTR ! La sonorité est plaisante et suffisante, même en roulant.
Si on accroche facilement les 180 km/h, la bulle haute Ermax provoque des remous dans le dos passé 140 km/h qui donnent une pression inverse très désagréable et sûrement fatiguante.
Bizarre. On sent aussi beaucoup d’air sur les pieds. Ça c’est pour le voyage. Pour l’arsouille elle ne m’a pas convaincu. Si la suspension arrière semble ferme, l’avant est trop souple à mon gout, rendant la moto floue dans la virole. Conjugué au poids je ne me suis pas laché, d’autant que le freinage, pourtant Dual-CBS, m’a aussi déçu. Le frein arrière est trop faiblard et l’avant manque aussi de puissance, sans que ça ne soit catastrophique. M’enfin tout ça ne semblait pas géner le furieux qui s’est permis de me filer le train avec cette moto alors que j’avais ma GSX-R... 