Trail. La moto économique par excellence. Super pour la ville.
Catégorie tombant en désuétude mais pourtant pleine de qualités.
Achetée d’occasion 18000 Francs et mise en circulation le 30 Juin 2001.
Haut moteur juste refait suite à un serrage. 28900 km à l’achat.
Cédée le 15 Avril 2003 avec 41200 km pour 2200 Euros.
Vendue pour financer mon départ de la région parisienne et mes impôts...
Considérée comme une moto de pauvre : peu de réponses à mes saluts motards (alors qu’avec la GSX-R ...). 
Très peu coupleuse, rien à voir avec le DR 650 SE essayé chez Luc Moto (Nanterre). Par contre parfaite pour la ville et son coût d’entretien dérisoire. Mauvaise freineuse. Elle est tellement peu péchue que j’ai longtemps cru qu’elle avait un problème, mais ceux qui ont pu en essayer plusieurs, ainsi que d’autres proprios, m’ont confirmé que son anémie est normale. 
Assurance | Coef | Année | Dépt (Ville) | Option | Montant |
AMV |
0,90 |
2001 |
78 (St Cyr) |
Tiers collision |
2000 Francs |
Utilisation
Utilisée principalement pour aller bosser tous les jours. On s’est aussi fait quelques balades dans la vallée de Chevreuse avec Christelle, ainsi que les 24 heures du Mans à deux depuis Paris (culs cassés et 140 km/h max), à fond tout le temps (on pouvait passer devant les radars sans crainte. Cool !
).
Plage d’utilisation ridicule (normale de 4000 à 5000 tr/min, et 3000 à 6000 tr/min en pleine attaque). Le moteur cogne un max. Il prends ses tours différement selon sa température, il est moins hésitant à chaud et il est parfois long à chauffer. Remarque, ça lui donnait un côté vivant sympa en hiver.
Par contre son anémie et son freinage ne la dispose pas vraiment à faire du stunt.
Elle possède un “coffre” dégueulasse dans le passage de roue
(disont plutot une sorte de boitier bizarre). Le niveau d’huile est chiant à vérifier (comme sur toutes les motos à carter sec), il faut laisser la moto chauffer un peu (une à deux minutes), puis l’arrêter et dévisser le couvercle du réservoir d’huile (intégré dans le cadre) pour voir où se situe le niveau. Ne le sachant pas au début et croyant la consommation d’huile très élevée j’en ai mis plus que de raison. Le moteur ayant été refait suite à un défaut de lubrification (serrage), je ne voulais pas renouveller l’experience subie par le précédent propriétaire.
Ce n’est qu’en la faisant réviser (pour ses pseudos 1000 km, le haut moteur étant neuf) que j’ai compris mon erreur
(pour ma décharge je ne possédais pas le manuel du propriétaire). En fait sa consommation d’huile était quasi nulle, sauf l’été ou par grosse chaleur.
Lors d’une révision un mécano a trop serré le couvercle du filtre à huile, provoquant une fuite. Le pas de vis était foiré et ça a été facilement réparé. J’ai aussi pu observer la fuite quotidienne de quelques gouttes d’huile par les reniflards.
Chassis
Moto qui se dandine sur l’angle de façon impressionnante sans toutefois que ce ne soit dangereux. L’amortisseur arrière commençait à fatiguer (la moto louvoyait en ligne droite passé les 100 km/h), mais une fois préchargé au max le comportement est redevenu à peu près correct.
Fourche plutot souple mais on s’y fait pour un usage ville.
Frein arrière génial : puissance, feeling, facilité du dosage... rien à redire. 
Super outil en ville : angle de braquage de folie, bons débattements et garde au sol permettant de passer sur les trottoirs les doigts dans le nez, on peut se faire de petites chutes sans rien casser et ça consomme que dalle : 300 km d’autonomie max
(vraiment max), usuellement 280 malgré son petit réservoir.
Souvent du mal à démarrer après un long séjour sans utilisation (il fallait insisiter plusieurs fois sur le démarreur, genre une dizaine de tentatives). Peut être des cuves de carbu vides. 
En ce qui concerne le phare, le pauvre éclairait ce qu’il pouvait, et il pouvait pas grand chose.
Accessoires et pneus
Pot toujours d’origine et assez rouillé. Peu bruyant mais suffisament pour entendre le moteur. Suite à une glisse du pneu avant sous la pluie (pneu lisse), je me suis empressé de le changer pour du Metzeler Tourance, ayant bonne réputation, particulièrement sur le mouillé. Je suis allé vérifier à Carole que la moto tenait le parquet (trop top le look en combinaison Dainese
). Eh ben c’est impressionnant, en pression route les repose-pieds frottaient sans le moindre souci de grip. Même en ouvrant en grand plein angle et malgré une poussée somme toute pas si ridicule, la moto est restée rivé au sol. Ce qu’on dit des moyennes cylindrées semble donc vrai.
Avec la GSX-R je me serais envolé à 4m du sol...
Les protège mains ayant été enlevés pour le look, j’ai du en remettre pour couper le vent et avoir moins froid l’hiver. C’est étonnamment efficace.
Pose d’une durit aviation car le freinage d’origine est pitoyable, la durit se dilate, le levier de frein vient en butée et on ralentit à peine (passé les 80 km/h). Couplé au changement de plaquettes et du liquide de freins le résultat obtenu par la suite était correct. Pour bien faire il aurait fallu remplacer le maître-cylindre, voire peut être même l’étrier. 
Entretien
Pas grand chose à dire niveau entretien. Les pneus sont à environ 100 Euros, le kit chaîne à 120 Euros...
Les révisions devaient être faites tous les 6000 km, les majeures tous les 12000 km. Leur coût était peu élevé. Les pièces détachées sont bon marché dans l’ensemble. Le pneu arrière était récent lors de l’achat de la moto et n’était toujours pas mort à la revente. L’avant a été changé juste après l’achat de la moto et il commençait à fatiguer à la revente. Le kit chaîne a aussi été changé après achat et a tenu jusqu’à la revente (lui aussi bien fatigué après 12000 km
).
L’étrier de frein avant s’est grippé en hiver (peut être à cause du salage des routes), provoquant un frottement permanent avec le disque avant. Impossible de rouler sans mettre le frein en surchauffe et finir par le bloquer.
Une fois dégrippé par un pro (probablement le joint d’un des pistons de l’étrier), plus aucun problème. Le problème de freinage permanent est aussi apparu en mettant le levier de frein en contact avec le piston du maître cylindre (jeu réglable). 
Les jantes à rayons sont chiantes à nettoyer. Leurs traces de rouille partent bien avec une éponge métallique.
Fiche technique